Exit Music for a
Cela faisait longtemps que Venetian Snares n’avait pas donné de nouvelles. Si l’on passe outre un obscur vinyle de remix de chansons de Black Sabbath, le canadien ne nous avait pas sorti de galette depuis 6 mois. Insignifiant pour un groupe normal, mais pas pour Venetian Snares, qui sort entre 2 et 3 disques par ans depuis quelques temps.
Et ces disques, ils étaient bons. Il nous avait cloué avec son Cavalcade Of Glee And Dadaist Happy Hardcore Pom Poms et le petit frère Hospitality, frisant l’excellence. Et si Pink + Green était plutôt dispensable, personne n’était dupe, la suite risquait encore d’être de haute volée. Une annonce tombe et étonne : Le prochain disque d’Aaron Funk, « My Downfall », sera la suite directe de Rossz Csillag Allat Szuletett. Ce titre imprononçable pour tout ceux qui ne maîtrisent pas le hongrois ancien (si j’ai bien suivi) était apposé à un disque sublime, la pièce majeur de l’artiste, et incontournable de la musique électronique de ces dernières années. La recette était simple, mais exécutée avec un talent incommensurable : Défoncer, vriller, fracasser de la musique classique avec de la Drill and Bass, de l’electro Hardcore, du Breakcore fou. Venetian Snares avait même appris à jouer du violon et de la trompette pour composer ce disque agrémenté, outre une chanson de Billie Holiday, de Samples plus ou moins archi-grillés pour les amateurs de musique classique.
Le disque frisait néanmoins le génie, mélange parfait de grâce absolu et de violence proche du Chaos. La suite annoncée d’une pièce maîtresse est donc toujours attendue avec circonspection. Comment réitérer la violence d’un choc résultant d’une oeuvre sensée unique ?
My Downfall se pointe donc, sous titré d’un (Original Soundtrack). Pourtant ce disque n’est la Bande Originale d’aucune oeuvre. Elle est simplement la Bo de la « chute » Aaron Funk. D’une dépression latente. D’un abandon de soi. Car si My Downfall est peut être la suite de Rosscz Czillag, il en est en aucun point comparable.
Le packaging est toujours minimaliste du coté de chez Planet-Mu, et l’on a en prime ici, vu le thème abordé par l’album, aucun artwork tendant au culte, comme ceux de Pink + Green ou Cavalcade Of Glee…
Une simple statue prise en photo sous plusieurs angles, et un boîtier blanc comme la neige. Alors on ouvre ce dernier, on ferme les yeux et…
… on se retrouve à déambuler dans une église. Une cathédrale. Vide. Il n’y a que vous. L’édifice est tellement imposant qu’en regardant la voûte, une sensation de vertige perle. Personne. Pourtant, des bribes de sons cristallins se font entendre. Des choeurs fantomatiques s’immiscent entre vous et votre solitude. Des anges. Des voix d’une pureté à vous faire perdre toute notion d’équilibre. Colorless. Ou comment retranscrire l’échos d’une église avec perfection. Pourtant Aaron Funk a bien mixé cela dans son studio. La prise de son n’est pas faite en Live dans une bâtisse religieuse. C’est impressionnant. Il n’y a rien sur ce titre, à part les anges précités. Rien. Des chants mystiques, entrecoupés de silence. Pourtant, ils nous happent. Le son est d’une profondeur et d’une qualité à couper le souffle. On se demande comment ce fou à pu rendre cette sensation de vide ecclésiastique aussi réaliste.
Que le monde se rassure, Venetian Snares n’a pas abandonné le chaos sonore, la furie, l’envie de tout fracasser avec ses machines. The Hopeless Pursuit Of Remission confortera naïvement dans l’idée que ce disque est la suite directe de Rosscz Czillag. Il aura pu y figurer sans dénoter soit dit en passant. Un orchestre tonne comme jamais. Fait de cuivres et de cordes, il impose à nos tympans de se prosterner devant sa grandiloquence sans broncher. Mais rapidement, les machines viennent au galop, filant au vent, tentant de pilonner le magma d’instruments, qui va tonner de plus belle. La Jungle / Drill est puissante, agressive, éclatant comme autant de coup de couteau sur un cadavre en proie à la folie meurtrière d’un grand malade. Pas de révolution ici, on assiste véritablement à une superbe guerre des tranchés entre une pièce classique et une musique électronique violente et acérée.
Mais après la tempête, le calme. Et Room379 nous replonge dans la pureté exceptionnelle du premier titre. Choeurs, encore plus angéliques que précédemment, qui donnent le « la » à un violon fragile et solitaire. Encore une complainte érigeant le néant comme matière à beauté absolue ? Non car tout décolle tout explose sous l’effet de cuivres, la voix et le violon étant portés aux nues, comme pour un final de film à émotion.
Le procédé semble limpide. On alterne pistes intimistes, que l’on peut totalement considérer comme de la musique dite « Classique », et morceaux mêlant sauvagerie et grâce. A l’instar de Rosscz Czillag en somme (qui était néanmoins plus accès sur l’électronique, les pistes dénuées de Break restaient extrêmement minoritaires). Oui. Mais non. Et dans les deux directions sonores précités:
Les cortèges électroniques tout d’abord. Il suffit d’écouter Integraation. Un grand morceau. Sûrement l’un des plus grand d’Aaron funk. Des Breaks et de la musique classique. Cela sonne comme une redite. Sauf qu’ici, tout est sublimé. Tout est infiniment plus travaillé. La mélodie, belle comme la mort, extirpée d’un violon, est à se dessecher de tristesse. Les cordes se superposent, pour donner un peu plus de poids au tout. 1 minute n’est pas encore révolue que vous sentez déjà le poids d’une grande oeuvre. Sans crier gare, des beats interviennent dans cette triste danse, virevoltent sans violence. Avec assez d’espace pour vous laisser respirer. Ça y est, tout s’envole. Le rythme est posé, les violons partent vers les cieux. Les rares pauses ne sont là que pour asseoir le tout de discrètes touches de harpes. La montée en puissance est incroyable. A la première écoute, c’est à vous arracher la gueule. Pour affirmer le tout, des bleeps Acid se greffent sur la superbe ossature, étouffant peu à peu les cordes larmoyantes. Choc. Une Masse d’une saleté impressionnante déboule. Enveloppe tout. Consume tout… Gigantesque. Pas un « mur » ou une vague, comme j’ai coutume d’appeler ça. Non. Une masse. Innommable. Jurant avec la grâce du début. Elle détruit tout. Le rythme, seul survivant de ce maelstrom destructeur, continue sa folle cavalcade, comme pour ne pas disparaître dans les limbes de l’être difforme. Puis tout se tait. Silence de mort. La masse rugit seule, imposante comme le néant absolu. Hurle. Avant de reprendre sa course, percevant au loin de nouveaux éléments à engloutir. La course reprend son cour, avec ce pilonnage rythmique, et l’orchestre qui tente de survivre en fond, étouffé, encerclé de toute part par le chaos. Le final est à la hauteur de la démesure de cette chasse. Une explosion, presque Noise, fracasse tout. Seul miraculé du conflit, un violon, qui vient pleurer ses dernières notes.
Affolant. La qualité de cette fresque est affolante. La qualité sonore est toute autre que celle du précèdent disque. On en sort complètement ahuris. Décomposé…
Autre chevauchée, My Half commence sur une vraie montée en puissance, comme pouvait l’offrir un certain Plunging Hornets dans son Cavalcade Of Glee… Les samples classiques poussent, les rythmes apparaissent petit à petit, suintent, giclent, se collent à la ligne directrice. On accélère le tout, on peine à suivre. L’explosion n’est pas brutale, mais graduelle, insidieuse, mais toujours aussi fracassante. On est encore embarqué sur plus de 7 minutes de toute beauté. La touche classique se fait plus discrete sur ce titre, privilégiant les breaks et les sonorités Acid. Sans parler de cette espèce de son aqueux, qui donne l’impression d’entendre des ondes d’eau se propager grâce aux échos dans vos oreilles. Les synthés, néanmoins secondés par les cordes sur la deuxième partie, auront pour une fois le premier rôle. Enfin tout au plus le droit de courber le dos et de subir les attaques en rafale des machines d’Aaron Funk. La piste soubresaute, se cabre, s’arrête net pour recommencer de plus belle. Une autre incontournable, plus emplie de violence que de tristesse, mais tributaire de la même beauté que sa grande soeur.
My Crutch serait toujours dans le même registre, en plus menaçant, plus lourd, rejoignant plus l’atmosphère de Rosscz Czillag. Le morceau n’en sera pas moins épique, toujours zébré d’une Drill and Bass entrecoupée de pauses bienvenues où les cordes auront le temps de s’exprimer. (Notamment sur la 3 minute, à tomber)
Mais je parlais de morceaux où la violence n’était que chimère : La série des « Hollo Utca » tout d’abord, morceaux (2-3-4-5, le 1 n’étant pas présent) qui ne mettent en avant que des violons. Si l’on pourra se passer du très vite irritant Hollo Utca 2 (je ne peux pas, j’ai l’impression d’entendre mon chat jouer du violon.), on appréciera la mélancolie étrange se dégageant de Hollo Utca 5 et du superbe Hollo Utca 4. Toujours sur le même instrument, My Picturesque Pit titillera bien plus la corde sensible, avec une mélodie à briser le coeur. Les sonorités sont plus fortes dans leurs traitements sonores mais plus ébranlées dans leurs mélodies, le tout pour donner un ensemble apaisant et inquiétant à la fois. A ne pas écouter avec un petit coup au moral. On sera presque étonné d’entendre une harpe, presque seule, cristalline, pleine de grâce, entamer I’m Sorry I Failed You. Elle sera vite rejointe de percussions sourdes et de voix enchanteresses. Un petit bijou en cristal, d’une fragilité extrême.
Mais le summum de la grâce, de al pureté, celle par qui l’album se justifie, celle qui incarne le concept de My Downfall, c’est bien If I Could Say I Love You. Car si Integraation est LE titre du versant secoué du disque, le morceau précité écrase de sa supériorité et de sa beauté toutes les autres compositions dénuées de beat. La première écoute, dans le noir total, m’a littéralement pétrifié. Pourtant, cette chanson pourrait être l’apologie du silence. Du recueillement. Des violons lointains perlent pendant quelques secondes. Silence. Des voix, des chants, des mélopées angéliques susurrent. Puis s’éteignent. Silence. Et l’on avance. Pas par pas, petites enjambées. Dans cette église, parfaitement reconstituée. Le son est incroyable. Réellement. La justesse de l’écho est à tomber par terre. Les voix, le violon, tout se mêle, peu à peu. Timidement. Comme si un trop grand respect, une peur indicible, les intimaient à ne se fondre les uns les autres qu’en se frôlant. C’est réellement sublime. Je ne sais pas ou Venetian Snares est allé pêcher ces samples de voix, mais ces dernières frôlent la perfection. D’une tristesse absolue.
Il sera facile de descendre en flamme ce My Downfall. Cela m’a même traversé l’esprit. Il faut absolument choisir le bon moment pour se plonger dans ce disque. Oeuvre prétentieuse, boursouflée, ampoulée, inepte. Ou disque sublime, d’une tristesse, d’une pureté et d’une beauté absolue. L’enchaînement d’adjectif peut varier d’un moment à l’autre. Et pourtant. Même si l’on se doute que la majorité des sons sont des samples pillés dans de multiples compositions classiques (trop vieux, ils sont rentrés dans le domaine public, pas besoin de les déclarer sur la pochette), même si le disque fait au premier abord un peu « Rosscz Czillag 2 », même si Venetian Snares semblerait presque stagner, on s’en fout. Ces arguments se démontent en quelques secondes Car le résultat est tout simplement renversant. Là où l’on reconnaissait clairement des morceaux dans Rosscz Czillag, simplement chapeauté par une rythmique Jungle (pour simplifier), Aaron Funk a ici changé sa manière de composer : Il semble clairement dissequer les morceaux pour les réarranger ensuite. Prendre plusieurs bouts de concertos pour violons, et les reconstruire pour obtenir la mélodie qu’il désire. L’extraordinaire travail sur les tessitures démarque ce disque de son prédécesseur sans hésitation aucune. Et les sceptiques de ce nouvel essai ne pourront nier que les impressionnantes Integraation et My Half, ou la sublime If I Could Say I Love You, sont des morceaux rares, à tomber à la renverse. Qui feront date dans la carrière d’Aaron Funk.
Quand à l’impression de se retrouver dans une église à l’écoute de ce disque, elle est frappante, à couper le souffle.
Sans compter ce malaise mit en musique, ce renoncement total, exprimé tantôt par la violence extrême, ou le calme désespéré, tout au long de ce disque. Et malgré tous les reproches que l’on pourrait tenter de faire à ce dernier, malgré toutes les remontrances que l’on hésite à lâcher même si l’on tient ici une galette sans équivalent, unique dans son genre (même à coté de son « prédécesseur » Rosscz Czillag), on ne peut s’empêcher de dire qu’une fois encore, Venetian Snares nous balance une énorme baffe en pleine gueule.
14 Titres – Planet Mu
Dat’
This entry was posted on Monday, June 30th, 2008 at 9:32 pm and is filed under Chroniques. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, or trackback from your own site.
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super article
Oui, tres bon article.
J’étais étonné que tu n en parle pas avant.
J en avais lu presque que du mal. Ca fais plaisir de lire une critique de ce genre.
En bon fan de VS je crois bien que je vais me l offrir 😉
Oui bonne critique, je ne l’ai pas écouté, donc je me retiendrais d’en dire quoique ce soit, mais tu es la première critique positive que je lis, j’ai un peu peur, j’avais bien aimé l’album au pigeon pourtant, on écoutera bien!
Ah? Ou sont les mauvaises critiques, elles m’interressent ?
C’est sur que si on veut du Venetian Snares “normal”, on risque d’etre deçu… (pour ça que je l’ai classé dans la categorie “aliens” et non pas “electro”, tant il est different des dernieres livraisons…)
Si on a pas une petite sensibilité pour la musique classique aussi, c’est mort. (quoique cela peut eveiller des vocations)
Et on peut clairement ce dire que Venetian Snares ne se sent plus pisser.
Pour le reste, en l’ecoutant au mauvais moment, on peut facilement descendre le disque en fleche.
Mais rien à faire, des titres comme “Integraation” ou “If I could Say I love You” sont de vrais bijoux…
Wony ==} pas fait avant car il etait extremement difficile de l’acheter, La Baleine (distributeur) connait malheuresement quelques déboires ces temps ci…
mais le Miserere j’ai toujours cru que c’était un a cappella?
et dépouiller un a cappella… 😮
bon sinon, semaine prochaine ou je meurs…
pourquoi est-ce qu’il sonne “prétentieux” au fait? parce que c’est du classique?
la question en fait c’est, est-ce que ça pourrait aussi s’appliquer au Rossz Csillag, ou est-ce que ce My Downfall a vraiment un truc en plus qui fait prétentieux, au-delà du simple fait de se permettre la musique classique…
Oui c’est un accapella. Et “If I Could Say I Love you” est tres proche de l’accapella, à part le violon qui perle en fond.
Apres, c’est une illsutration et surtout une image qui m’a giclé à la gueule à la premiere écoute du titre. (Et qui n’engage que moi donc ^^ )
Pourquoi il “pourrait” sonner pretentieux? Parcequ’un canadien saccageur d’electro qui s’ammene avec un disque de musique classique, on pourrait trouver cela pretentieux. Rosscz Czillag a été taxé de pretentieux par pas mal de gens aussi. Comment un fou de meme pas trente ans peut il pretendre s’attaquer à des classiques, voir pire, les saccager?
Mais comme je disais en conclusion, à l’ecoute du resultat, on balaye ces doutes, et on prend sa baffe… Et au final le disque qui semblait pretentieux est en fait un disque ultra personnel. (Bien plus que le Rosscz Czillag, qui fait plus “démonstratif”)
Limite apres écoute, on pourrait penser que Venetian Snares ne l’a fait que pour lui seul, et a été contraint de le mettre en vente pour bouffer…
yep c’est un peu ce que je me disais…
au final c’est plus de l’audace tout simplement :cool:²
La pochette a en tout cas une très grande classe…sobre mais tellement évidente.
Hmm je sais pas pour celui-ci…je pense pas que ce soit l’idéal pour démarrer Venetian Snares :p
Pour moi s’est son meilleur Cd, celui qui ma le plus toucher! je crois que des que je me le suis procurer je les bien écouter en boucle pendant une semaines.. Dailleur je m’en suis tj pas remis.
Je ne peut pas comprendre que l’on puisse trouver cette album mauvais, ou alors c’est personne ne peuve pas reconnaître se qui es de la bonne music .
Un Cd sublime tout simplement .
Comme le dit Datura pour commencer avec venetian, vaux mieux ecouter Rossz Csillag et ensuite de my downfall :love:
Sublissime article encore, un album que j’apprecie particulièrement du Snares, audacieux même si dans le meme moule plus ou moins que rossz mais finalement pourquoi s’en priver hein ? (my half est dantesque) Un album vraiment à ranger à part dans la disco de sieur Funk, mais foutrement bien réussi. Hate de voir quelle nouvelle orientation il va prendre. La série des Hollo Utca, Colorless ou encore Room379 prouve que Snares n’est pas qu’un brute des machines, mais surtout un compo plein de talent. Un album qui impose le respect.
Bien bien bien… Venetian Snares, je le note et je vais m’ecouter ca bientot ! En ce moment je suis sur du Stacy Kent, pas tout a fait le meme trip donc 🙂
Venetian Snares, c’est bien, My Downfall…c’est mieux 🙂 . Ce gars est vraiment absolument incroyable, il sort des disques ,on les trouve parfait à chaque fois, et surtout à chaque fois meilleurs. Je n’ai pas Rozzg Cillag, mais j’avais adoré Smadar Madar sur youtube. Et bien je crois que les morceaux de My Downfall sont à des kilomètres de qualité (encore) de Smadar. On abandonne ses préjugés et on écoute, et comme tu dis, on prend sa baffe. Rahh mais ce disque…il me tue. Integraation, c’est LE Titre de Venetian Snares.
PS : Félicitations ton blog est toujours aussi magique, il me permet de découvrir plein de trucs. Par contre pour se les procurer, c’est vraiment hardcore :p, sont en download nulle part, et à la fnac ils savent même pas qui c’est mu-ziq…rahlalala.
Pour µ-ziq, il vaut mieux donner le titre des disques, tant le mec est referencé n’importe comment dans les magasins… Mu-ziq, µ-ziq, µ-zic, u-ziq, uziq, Muziq, Miouzic (si si). Bref c’est vraiment le bordel…
Content que tu decouvres des choses en tout cas !
Et c’est vrai que Integraation… fiouuu…
Je kiffe vos articles sur Venetian Snares. Normal, on a le même intérêt pour son travail. Mais je pense que sur My Downfall c’est pas du sampling honnêtement: il a fait des violons synthétiques. Ils sonnent tous pareils, et c’est impossible de faire ça en sampling. On voit aussi la limite, l’artificialité des sonorités, mais ça reste un tour de force incroyable, de la programmation impossible limite.
C’est prétentieux sans doute, quelque part, mais il y a aussi une fragilité, une humilité – le travail de furieux que ça représente est complètement caché sur certains morceaux – qui fait que ça marche quand même, même si ça ne peut pas avoir l’amplitude sonore de vrais violons.
En revanche c’est dommage d’encenser les derniers disques au détriment des premiers. En effet Doll Doll Doll ou les remixs de Bong Ra valent autant qu’Hospitality – voir plus.
Ok a la premiere ecoute, j’ai pas accroche a My Downfall pour son aspect trop “recousu de partout”.
D’apres les commentaires plus haut, je ferais peut-etre mieux de commencer par Rozzg Cillag. A suivre…
“trop recousu de partout”? c’est à dire? un peu trop “collage de musique classique”?
si vous aimez ce style ecoutez aussi third eye foundation.
je trouve dommage que ce nom figure pas dans cette chronique car le style est aussi assez proche moins breakcore plus jungle breakbeat mais bien dark aussi.IL a aussi sortit des cds (matt elliot)dans un style alien…
Tiens oui aps con… c’est vrai que c’est quand même cdrolement plus calme que le V.Snares, c’est pour ça que je n’y ai pas pensé, mais sur ce que j’ai de TEF, c’est du tres bon…