The Mitchell Brothers – A Breath Of Fresh Attire



Someday, British Youth







Même en étant un grand fervent de The Streets, j’ai été, après l’euphorie de la découverte, assez déçu par le dernier album en date. Très bien foutu, jolies instrues, morceaux plus longs. Rien de méchant à reprocher à ce Everything is borrowed (si ce n’est des textes moins cinglants que sur les précédents essais)… Pourtant impossible de remettre le disque dans mon lecteur. Aucune envie de me replonger dedans, là où les deux premiers continuent de me hanter, frisant la perfection, pointant tranquillement dans le cercle de mes albums de Hiphop préférés.

A la sortie de The Hardest Way To Make An Easy Living, aux textes énormes, mais trop frugal et radin, puis de ce Everything is Borrowed, et les relatives déceptions qui ont suivi, je me toujours tourné vers un disque, fortement affilié à Mike Skinner. Histoire d’avoir sa petite dose de The Streets, sans se tourner obligatoirement vers les deux premiers opus, étrillés comme jamais par mes tympans. Les similitudes entre ces derniers et l’album des Mitchell Brothers sont telles, que j’ai longtemps considéré ce A Breath Of Fresh Attire comme le troisième album “non officiel” de Skinner. Il faut dire que c’est sur The Beats Recording que la galette est sortie. Et qu’elle est quasi-entièrement produite par The Streets, qui pose même sur la majorité des choeurs et refrains. Pourtant le groupe est quasiment inconnu en France.

L’histoire est d’ailleurs marrante, les deux frères Mitchell se retrouvant signés sur le label après avoir glissé, ni vu ni connu, une maquette dans la poche de Skinner, avec un numéro de téléphone, alors que ce dernier faisait la queue dans une banque. Ils auraient pu se prendre un coup de pied rotatif. Ils se retrouvent signé sur le label le plus en vue du Hiphop anglais à l’époque. Comme quoi, l’audace paye encore un peu. Je compte faire pareil si je croise Britney Spears au kebab du coin.



















Je disais donc que Mike Skinner s’est réellement impliqué sur ce disque, première sortie Lp de son label oblige. Crédité que deux fois sur le tracklisting, il est en fait sur tous les morceaux, ou presque. Il fait des feats, il chantonne sur les refrains. Comme sur ses propres albums. Et quand il ne fait rien de tout ça, on l’entendra quand même discuter ou dire une connerie en début ou fin de morceau. Le micro est en panne ? Il branche sa boite à rythme pour concocter les instrues. Les prods ne choqueront pas les amateurs des deux premiers The Streets, les ambiances, les beats, les claviers y sont similaires (un gramme de préciosité en moins). Quand aux textes, on reste dans le trip glande avec ses potes, bières au pub, on refait le monde assis dans le parking du coin, équipe de Liverpool, beuveries à la bière premier prix et drague foireuse…

Le mimétisme est tellement flagrant que ce disque des Mitchell Brothers se tapent les mêmes défauts que ceux de The Streets : Il y a le sempiternel morceau niais-guimauve (She Got It All Wrong) avec piano et refrains pleins de trémolos. On a aussi le morceau un peu sombre plombé par une instrue linéaire et un peu irritante (Someone Can’t Look Us In The Eye et G.o.r.g.i.e ) ou l’instrue dont on ne voit pas le bout, genre la Mpc est bloquée sur une pattern qui tourne en boucle pendant le mec est descendu à la superette du coin ( Wish I did the Same )








Sanction. Certes le paragraphe commence mal. Mais au moins on a lâché les griefs des le départs, plus besoin d’y revenir. Car le disque referme de belles claques. Le court Fuck Me ? Fuck You ! entame l’album avec un pied sourd et fracassant, couvrant les deux frères qui se vanne mchamment tour à tour. Mais c’est Routine Check qui va se présenter comme première mandale réglementaire. Le flow est bien rond, les accents anglais sont à couper au couteau, les beats claquent comme la mort, et les deux frères narrent les contrôles de police au faciès, et à répétition. Comme souvent sur le disque, les points de vue se croisent et s’entrecroisent, ne se limitant pas qu’au monologue de rigueur, et, à l’instar de The Streets, s’appuient sur des descriptions précises et acides des situations. Le deuxième couplet se base sur une discussion Police Vs Mitchell, ce dernier jonglant avec les personnalités entre chaque phrase : Whats the problem officer ? / Just a routine check mate, thats why we stoppin ya / This is the 3rd time now i must me popular / … / I showed you all my papers now what more do you need? / Now come on son where you hidin all the weed? Is it in the glove compartment or under the seat? Behind the sun visor all tidy and neat now listen son you might as well tell me what you got…. L’énorme Kano déboulera pour un couplet bien hargneux, avant que Skinner himself s’incruste en cabotinant tranquillement, contrastant avec ses potes du dessus en avançant qu’il Oi oi I don’t get many routine checks those days, et que la dernière fois qu’il s’est retrouvé au commissariat, c’est simplement pour signaler le vol de son super portable, qu’il avait en fait fracassé lors d’un stupide pari au babyfoot.

Autre tuerie avec Harvey Nicks, et son intro toujours parcouru de handclaps bien violentes et surtout habitée d’une drôle ligne mélodique casio, qui mute en grosse bassline à faire trembler l’immeuble. Le Morceau est lancé, des basses crades et vrombissantes secouent le tout, ça balance à mort, Skinner est au refrain et un texte assez énorme. On accueillera une autre grosse tête du Hiphop anglais, qui était presque anonyme à l’époque : Sway. L’anglais, que l’on connaît maintenant pour flirter avec la superstar Akon, pour avoir peté les charts anglais, et pour faire parti du groupe de Amon Tobin Two Fingers (album à venir). L’un des morceaux incontestables du disque.

Autre morceau bien jouissif, When The Whistle Blows et son rythme epileptico-cheap, narrant le fan de Liverpool fou devant l’écran, insultant l’arbitre et jurant devant chaque action, avant que la télé lâche en plein match. Ou Excuse My Brother, confrontant encore deux points de vue, celui du Tony Mitchell, défoncé, foutant le bordel et draguant tout ce qui bouge dans un bar minable, tandis que son frère, sobre, s’excuse à tout rompre, et tente de calmer le jeu pour que la soirée ne tourne pas au pugilat. Encore une fois, les lyrics alternent les points de vue, avec une description clinique du moment, et un Skinner qui s’incruste encore pour quelques phrases. Le texte anime heuresement une instrue un peu monolithique, bien que le métronome soit bien appuyé.
Comme pour le mentor, plus que des morceaux, les chansons se prennent comme de petites histoires, des scénettes bourrées de détails, d’une vie quotidienne souvent banale, aliénée par l’ennui et la boisson. On pourrait presque faire un court métrage pour chaque morceau, tant les lyrics mâchent le travail, se muant en véritable images sonores.










Et si le disque choppe les mêmes travers qu’un The Streets, il sait aussi atteindre un niveau affolant pour les mêmes raisons. Il suffit que Skinner déballe une prod d’une classe folle pour que l’on tutoie la perfection. Smart Bastard tout d’abord, superbe instrue de cordes samplées, et de choeurs classiques, matraquée méchamment par une boite à rythme, au tempo lent, mais écrasant. La compo est une vraie tuerie, ça se loge directement dans la nuque, pour la parasiter totalement tout le long du morceau. Les frères Mitchell poussent l’exercice du ping-pong vocal encore plus loin, et se succèdent au micro à chaque mot (ou presque), donnant au titre un coté très haché, collant parfaitement avec le tout, et contrastant avec le refrain chanté. Enorme morceau.

Personnellement, je trouvait The Streets au plus haut de son art dans l’exercice “instrue façon dance-émo-grime-slow-motionnées”, comme sur le chef d’oeuvre Blinded By The Lights, Turn The Page , Stay Positives ou Empty Can. Direction un peu abandonnée par la suite d’ailleurs, à mon grand désarroi. Mais Skinner a concocté deux pépites dans le genre pour les Mitchell Bros :
Le superbe Alone With The Tv tout d’abord, morceau un peu pessimiste, dissertant sur la solitude perlant d’un couple qui se croise sans jamais se voir, entre les horaires de boulot, lassitude et routine de la vie, avant que la demoiselle quitte définitivement la maison, lassée de vivre avec un fantôme, laissant un vide pour de bon. First this this morning you ironed my shirt for me / At lunchbreak we were fighting on the phone / This evening i bought back dvds / But I’m alone with the TV…
Encore une fois, le tableau est superbement décris, d’une façon clinique. Mais c’est l’instrue qui renverse tout, avec ce gimmick vocal pitché sur un lit de synthés dance passés au ralenti. Le tout est grave mais super beau, un peu cheap mais classe, parfait équilibre mi-pute mi-dépressif. Au niveau des meilleures salves de The Streets.

L’album se terminera sur son meilleur représentant, Don’t Try This At Home, conclusion de 6 minutes, fresque Hiphop d’une mélancolie absolue. Cordes synthétiques lancinantes, claviers dance bullet-time, rythme un peu plus en retrait, refrain à filer la chair de poule, on frise la perfection. Les Mitchell se lâchent avec flow à haute vitesse, balançant leurs phases en donnant l’impression de ne pas se soucier du rythme. Ils sont décalés, vont trop vite ou pas assez, mais tant pis, il faut cracher le texte avant de mourir, il faut compter cette histoire qui pue la tristesse, cette nuit qui tourne mal, spirale négative, façon film noir. Ça suinte le bitume, les rues crades, la solitude au milieu d’une ville sombre et désertée, où s’ébattent deux-trois dealers se prenant pour des cow-boys, entre les chats errants et les poubelles. Un classique, l’un des morceaux de hip-hop anglais que je préfère. Qui prend la gueule et les tripes, qui vous retourne et extirpe les souvenirs, pour vous les jeter en pleine face. Sublime.











Ce A Breath Of Fresh Attire est évidemment à conseiller, en premier lieu, aux fans de The Streets. Du moins de la première moitié de la discographie de l’anglais, tant la symétrie entre les deux oeuvres est flagrante. On pourrait arguer que la redite pourrait alors se pointer, et que la nouveauté n’est point là. Certes. Difficile d’être étonné par ce disque quand on connaît sur le bout des doigts les galettes de Skinner. Le plaisir est au départ presque coupable, ravi d’avoir dans les oreilles un album qui sonne comme une sortie avortée de The Streets, comme un 3éme album non officiel. Je l’avais d’ailleurs pris à sa sortie comme palliatif, comme disque permettant de facilitant l’attente d’un Hardest Way To Make A easy Living qui s’annonçait dantesque. Avant de vite changer mon approche du disque. Car au final, Ce Mitchell Brothers s’est révélé bien meilleur, supplantant le boss le temps d’une galette, et se posant comme une petite référence.

D’ailleurs, le deuxième album des frères Mitchell, sorti fin 2007, n’a pas gardée cette superbe. Invitant pourtant Calvin Harris, Plan B ou Franz Ferdinand, le pas super Dressed For The Occasion n’arrivera pas à faire une once d’ombre à son prédécesseur, délaissant les tableaux taillés au cordeau et les instrues bien troussées pour un Hip-hop plus rigolard et radiophonique.

A Breath Of Fresh Attire se poserait presque comme un petit trésor ignoré, écrasé par sa ressemblance avec les rouleaux compresseurs de The Streets, sorti au mauvais moment, et n’ayant presque jamais eu de résonance en France, pouvant même se prendre comme un gros Ou est Charlie ?, histoire de voir si l’on peut détecter toutes les interventions de Skinner.
Mais c’est pourtant de cette concordance qu’il en tire ses qualités, alignant de vraies perles ( Don’t Try This A home, Smart Bastard, Alone With The Tv… ), bénéficiant du talent évident de Skinner pour les instrues, et tapant souvent juste avec des textes toujours aussi crus et réalistes, croquis de situations souvent banales mais royalement bien décrites…


Une très bonne galette, un peu oubliée, pour les amateurs de The Streets donc… Mais surtout pour ceux qui apprécient le hip-hop UK en général.

























12 Titres – The Beats Recordings
Dat’









  1. Blooguear Says:

    C’est leur 3eme album?

  2. El_pingouino, visiteur Says:

    Erff, ce n’est vraiment pas avec ce genre de disque que tu vas me faire aimer le hip-hop Datura333.

    Je n’ai même pas eu le courage d’écouter jusqu’à la dernière minute le premier morceau et fuit rapidement le second.
    Les mêmes sons qui se répètent sans cesse, la voix du gars toujours dans les mêmes tons.
    Répétitif c’est le mot, et puis toujours la façon de “parler”.

    Berk, désolé, mais là, non 🙁

    Girl Talk reste avec son album feed the animal le seul disque ayant un grand intérêt à mes yeux dans le fond et la forme. Je le réécoute régulièrement pour toute l’énergie positive qu’il dégage.

    Une façon d’aborder ce genre assez “révolutionnaire” je trouve ^^

  3. Dat' Says:

    Blooguear ==} Hein? non c’est le premier !

    El_pingoui ==} Ah c’est sur que Mitchell Bros reste dans le hiphop Uk “normal” ^^

    Apres Girl Talk, c’est pour moi vraiment pas un disque de hiphop. C’est du Mash-up, super bien maitrisé, ya des sons/samples hiphop, mais bon c’est clairement different d’un album de hiphop au sens premier on va dire, difficilement comparable je trouve… Plus un pot-pourri de tous les styles de musique, ce qui est d’ailleurs le principal interet du disque, vu que c’est bien foutu…

    T’as essayé le dernier Dalek? Ca sort assez de l’ordinaire pour le coup en hiphop !

  4. El_pingouino, visiteur Says:

    Non, je suis en train d’écouter là à l’instant.

    En effet, c’est un autre monde dès les premiers instants !

    Pour Girl Talk, oui je pense aussi que c’est un genre à part entière,” le Mash Up”, par contre la dominante est au hip-hop, enfin les voix pausé sur la plupart des morceaux et les rythmiques souvent caractéristiques, même si très souvent détournées, d’ailleurs c’est, je pense, que c’est aussi une des forces du disque.

    Ensuite oui le terme pot-pourri est bien choisi, d’ailleurs le gars à bon goût dans ses choix, des choix très éclectiques.

    Pour le dernier Dalek
    Je m’en vais approfondir ça 😉

  5. El_pingouino Says:

    Et bien Dalek, comment dire, je trouve enfin un vrai album
    de hip-hop qui est d’une grande profondeur musicale.

    Avec des arrangements, des évolutions de folies au niveau des différents sons.

    Est-ce l’avenir du hip-hop ? Je l’espère, tellement ce disque donne de l’épaisseur à ce style.

    Cela reste de la musique très sombre, mais ça colle bien au genre. Les gars se sont grandement inspirés de ce qu’il se fait en métal, musique électronique, je dirais même punk rock ^^

    Ils ont construit une oeuvre singulière qui s’éloigne, s’en vont très très loin de l’approche des disques hip-hop qu’on a l’habitude d’entendre (enfin perso j’évite lol).

    Merci pour la découverte, je pense que ces gens ont beaucoup de talent et font honneur à la création musicale.

  6. Jaylinx Says:

    Ouah je me souviens les avoir vus en première partie de Bloc Party (ouais bon à l’époque du premier album, le seul digne d’intérêt) et ils s’étaient fais huer comme par permis, juste parce qu’ils faisaient du hip-hop et que le public était des petits rockeux de base… j’ai eu tellement de peine pour eux ! Surtout que la prestation était super correcte et qu’ils ont tout fais pour mettre de l’ambiance mais peine perdue…

  7. Dat' Says:

    El_Pingouino ==> Yep content que tu apprécies Dalek, c’est vraiment un excellent groupe… Effectivement, ils tirent beaucoup de leur son du Metal et du shoegaze…

    Par contre, pour moi, ils ne sont clairement pas les seuls à pousser le Hiphop dans ses retranchements ! il y a multitude de groupes sortant des habitudes d’un genre que je trouve tout aussi riche que l’electro. Faut dire que les deux sont tellements complementaires… D’ailleurs un disque comme celui de Dalek montre que les frontières entre les divers genre musicaux sont parfois bien minces…

    Jaylinx ==> le genre de truc qui me fait bien mal au coeur… u_u Je ne comprendrai jamais ce genre de réactions. Ca doit être chaud à gérer pour le groupe, sur le moment…

  8. El_pingouino Says:

    Datura333>>> Si tu as une liste de disque à me transmettre
    par mail ou autre, je suis preneur.

    En fait, je ne connais pas bien le hip-hop, tout ce que j’en connais depuis 95/96 c’est le hip-hop “made-in” Skyrock.

    Et aussi tout ce qu’on peux entendre à la tv (M6 par exemple). Où encore les “jeunes” que je croise un peu partout avec leur petit haut-parleur “recrachant” le hip-hop style Sky ^^

    En fait je pense que je me suis totalement fermé à ce genre en entendant pleins de choses vraiment pas agréables et me donnant l’impression que ça tourne un peu en rond :/

    Reste aussi, que j’aime le chant mélangé avec la musique. Le “flow” d’un rappeur devient vite lassant ou revient toujours à peu près à la même chose dans mes oreilles.

  9. Dodochampion Says:

    Je connaissais pas en fait, j’ai vu “The Streets” et j’ai foncé. Comme quoi on est de nature des êtres faibles et totalement manipulés. :1984:

    Ben franchement pas mal, j’attendais un peu une claque à la Original Pirate Material (ce que j’ai pas eu) mais ça reste coolicool. En fait je me suis réecouté le premier Skinner et je reste encore époustouflé de voir à quel point il me colle à la peau ce skeud, normal que la suite ait déçu (fin, là encore tout est relatif) tant le premier est un coup de maître.

    J’en profite pour essayer de te pousser à le réecouter, le Everything is Borrowed. J’étais aussi euphorique que toi à la première écoute, déçu aux suivantes, et passé la déception j’y ai découvert a 2-3 titres près un album qui représente pour moi à peu de choses près presque autant que son premier. Sentimentalement, j’y ai trouvé quelque chose de puissant. Quitte ou double, mais je t’encourage vivement à réitérer.

  10. Blooguear Says:

    Ha oui j’suis con, j’ai vérifié après.

    Faut noter que leur album fait vraiment The Streets ( qui est en feat sur 2 -3 pistes ).

    par contre l’album d’après est assez différent.

  11. Evets, visiteur Says:

    et voilà, à te lire, j’ai encore craqué, je viens de commander A breath of Fresh Fire et Gutter Tactics…
    je prends le risque car le style The Streets j’aime bien mais pas ultra-fan, pareil pour Dalek, la zik sombre j’accroche assez mais faut pas en faire de trop non plus.
    mais bon j’aurais toujours le dernier Chinese Man Records pour me remettre de la joie dans mon pti corps si l’album Dalek me fait trop déprimer.
    Curieux d’écouter tout ça en tout cas =)

  12. Dat' Says:

    Ahah ouai le Chinese Man est cool !

    Apres là avec tes deux achats, tu fais le grand écart du Hiphop, ça peut etre interressant ! (Par contre oui Dalek c’est bien bien sombre, mais c’est superbement amené)

  13. Evets, visiteur Says:

    assez sympa l’album des frères Mitchell, j’accroche pas à tous les morceaux, mais les + connus me plaisent plutot bien: routine check, alone with tv, smart bastard, escuse my brother…
    sinon j’aime pas du tout le dernier de Dalek, bien trop zarb et expérimental pour moi ^^ j’vais rester dans mon hiphop-electro gentillet =)

  14. Dat' Says:

    ahah je peux comprendre, c’est vrai que Dalek est assez unique dans son genre ! Ca peut rebuter. D’ailleurs, j’adore ce qu’ils font, mais je ne m’enfile pas leur disque au petit dejeuner…

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