But that’s not what we do
Bon forcément, tout le monde en parle, cette nouvelle sortie de LCD Soundsystem retourne la planète. Personnellement, j’ai fais une affreuse erreur en 2008, en ommettant de claquer le Sound Of Silver de LCD dans mon top de l’année 08, catégorie disques oubliés dans la précédente. J’ai un rapport un peu bizarre avec le groupe, en y allant à reculons. A dire, vrai, j’avais acheté le tout premier disque du groupe à sa sortie, vu le battage dans les medias spécialisés, notamment à cause du très “tnt” single Daft Punk is playing at my house. J’attendais une révolution, je n’avais eu au final dans les oreilles qu’un disque bien cool, mais pas renversant. Je n’etais peut être pas près, ou j’avais les oreilles malades, allez savoir.
Bref, quand le deuxième disque est sorti, avec cette fois une couverture bien plus large que le premier, brulant tout sur son passage, j’avais pris mes distances, et laissé le disque sur les rayons, en me disant que j’étais super cool de ne pas écouté le truc sensé être le truc le plus cool du monde. Mine de rien, laisser reposer un disque Hype, pour le prendre quand le tsunami retombe un peu, c’est parfois bénéfique. Alors j’ai un peu attendu, puis j’ai pris le disque, et je n’ai pas été aussi ébouriffé que ça. Aucune raison précise, je ne devais pas être dans l’humeur une fois de plus. Sympathique, quelques morceaux bien foutus, rien de plus. On écoute puis on laisse de coté.
Puis 2008 déboule, un jour, d’un geste désintéressé, je lance le disque, et me prend une baffe gigantesque. Ma colonne vertébrale vrille soudain à l’écoute de ces rythmes espiègles, de ses synthés imparable, et ce chant scandé hésitant mais parfait. D’autant plus que je chavire sur la conclusion du cd, pour ne plus le décoller des oreilles. Au final, ce Sound Of Silver a été long au décollage, mais pour se retrouver dans mes disques favoris, vraiment. Autant dire que j’attendais dur ce nouvel album, This Is Happening, annoncé depuis un bail, et que je n’ai pas laissé mariné cette fois, sautant dessus comme un mort de faim à sa sortie.
Premiere remarque, le packaging est tout pourri. Vraiment. Alors certes, ça fait super indie, mais bon, j’imagine que Murphy aurait pu injecter un peu plus de monnaie dans le tout : Simple dépliant cartonné, avec livret, et surtout Cd qui se balade de partout, car sans support. On peste, vu qu’à partir du moment ou l’on a enlevé le film plastique, le packaging ne sert plus à rien, vu que le disque se barre des que l’on fait un mouvement. Intéressant. Le livret est mochard aussi, mais au moins il y a les lyrics, dont c’est déjà moins grave. A noter que la version japonaise contient deux covers en plus dans le disque, bonus non négligeable.
Le premier titre, du moins son introduction, pourrait presque faire office de blague. Dance Yrself Clean démarre sur une litanie facétieuse, au volume très bas. On entend à peine Murphy déblatérer, on perçoit quelques claquements de mains, deux trois percus. Vu que cette intro dure vachement longtemps (genre 3minutes) on se demanderait pas si notre lecteur déconne, ou si le magasin nous a enflé en nous refilant une édition défectueuse. Et bam, au moment où l’on commence à désespérer, un ENORME synthé déboule, avec un rythme de folie bien sec, et c’est parti, le roller-coaster Lcd est enclenché, tu sautes contre les murs, tu pisses de la sueur, tu écartes les bras en tournant sur toi même pour voir ton appart tanguer parce que la drogue c’est trop cher. Sérieusement, le synthé est vraiment énorme, Murphy hausse de la voix et nous emporte, ça défonce réellement. Imparable, presque hypnotique, le “groupe” n’a pas perdu sa propension à nous ensorceler avec un rythme tout simple, mais parfaitement taillé. Niveau mélodie, ça devient n’importe quoi, le clavier vrille de partout, electro droguée qui n’en fait qu’à sa tête, qui semble muter librement, n’arrête pas de faire des va-et-vients dans nos tympans, histoire de s’immiscer dans nos hanches à fond. Au final, on a une fresque intenable de 9 minutes, ouvrant parfaitement l’album. Il faut juste faire gaffe de ne pas trop monter le son sur le premier tiers, histoire d’éviter de se faire arracher la caboche lors de l’arriver des claviers. (Ce qui fut presque mon cas)
Il faut d’ailleurs s’y attendre, la majorité des morceaux du disque ont une durée assez gargantuesque, avec la moitié des titres flirtant (ou dépassant) les 8 minutes. C’est bien, ça laisse le temps à Lcd Soundsystem de nous balancer des rythmes de folie. Car si il y a bien une chose qui m’a convaincu au final sur Sound Of Silver, c’est bien ces rythmes, dépouillés, simples, mais absolument géniaux. Imparables en diable, impossible de ne pas se taper le genoux, remuer la nuque ou dandiner du cul à l’écoute de la majorité des travaux de Murphy. Cette espèce d’electro-disco apparaît ici dans sa forme la plus dépouillée, ou tout du moins la plus jouissive, beaucoup plus entrainante et directe que le mouvement Nu-disco à la P.thomas ou Lindstrom (et cette sombre histoire de pingouins).
Suffit d’aller un peu plus loin, sur One Touch, pour se convaincre que Murphy est un sacré taré, fondu d’electro, voir carrément de Techno pure. Grosse ligne de basse, bleeps et synthés de fou, handclap et beat binaire qui caresse le cortex. On pourrait se croire dans un club en train de cramer sous les psychotropes, mais Murphy prend le Micro, et transforme ce tunnel Techno en bombe electro-funk-salace énorme. Encore une fois, les synthés sont complètement affolés, hors contrôle, à piétiner nos casques audio avec violence. Tu balances ça n’importe où, que tout le monde devient fou, à se battre en hurlant des choses cool, parce que quand tu écoutesOne Touch, obligé, tu te sens cool, et tout est cool autour de toi, même ton job, même le métro, même le réveil. Ce morceau, c’est l’ecstazy du cool dans les oreilles, et c’est plutôt cool. Marcher dans la rue en écoutant ça, c’est avoir envie à chaque beat de faire des petits bonds, de claquer des doigts, de faire des clins d’oeil en pointant du doit, avec les dents blanches qui brillent et tout. Bon, forcement, on a l’air d’un désaxé cocaïne pour les passants, mais pas grave, vu qu’on est cool. Hypnotique encore une fois, mais jamais feignant. Un tube parfait.
Histoire de parler des brulots des le départ, sur ce disque, il y a aussi You Wanted a Hit, tuerie absolue, titre absolument génial, et je pese mes mots. Encore une fois, Lcd nous refile son amour de la techno puissance 10. De toute façon, des les premières secondes, j’ai senti que ce titre allait être mortel : La petite mélodie étouffée, aux apparats un peu pupute, semble nickel. Les claviers se superposent, le métronome, ultra binaire et simplet, n’est qu’une simple pulsation discrète. Bref, on en a pour deux minutes de progression tubesque, parfaite, avant qu’une guitare salace déboule en catimini pour aligner une autre ligne imparable. Ca progresse, la gratte prend de l’importance, ça drague ton coeur sans détour, tu as déjà envie de rouler par terre en bavant, mais c’est encore mieux quand Murphy se met à chanter. Il nous demande si l’on veut un Hit, et forcément, on ne peut répondre qu’à l’affirmative après une introduction pareille, même si on a l’impression de l’avoir déjà dans les oreilles. Alors après comme d’hab’ avec Lcd, c’est super linéaire, mais c’est parfaitement mené. Le refrain est déjà imprimé dans notre cerveau, et quand la guitare toute crado s’envole et crache ses tripes à la 5eme minute, c’est le coup de grâce. A moins que cela soit à la 8éme, quand le synthé tout fragile débarque. Bref, 9 minutes énormes, surement le meilleur titre de Lcd Soudsystem. Putain, je suis devenue une groupie.
Enfin pas trop non plus, car le cd a aussi ses ratés. Drunk Girls est rigolote, mais un peu simpliste. Elle est surtout un peu mal placée dans le disque, à la deuxième position. Elle aurait pu peut être avoir un peu plus d’impact au milieu du disque, histoire de distiller une facette rock sur un disque franchement electro. Trop courte aussi, et pas vraiment représentative de l’album, et pourtant choisie comme single.
On a aussi Somebody’s Calling Me, pâle copycat du Nighlubbin d’Iggy Pop, en franchement moins engageant. Le titre se serait un peu envolé sur la fin que cela aurait pu donner quelque chose de sympa, mais bon, pour le coup on s’emmerde. Sans compter que le synthé alcoolo du morceau pourra vite fatiguer. Histoire de pinailler, on pourra reprocher à I Can Change un rythme clairement moins excitant que ses potes, mais le morceau reste assez cramé dans ses refrains bien marrants et entrainants, pour convaincre rapidement.
Mais Lcd Soundsystem sait aussi calmer le jeu, et partir dans des terres plus apaisées. On le savait, il nous avait déjà cassé la gueule avec la magnifique conclusion de Sound Of Silver, culte New York I love you but you’re bringing me down. Sur ce nouvel Lp, avec All I Want, on reste dans l’electro, presque exubérante, mais sentimentale. En gros, on se tape le slow de l’album, mais par rapport au précédant, pas de piano larmoyant, mélodie sage et chant de crécelle. Parce que là, c’est tout crade, tout cassé, la guitare crachote au départ avant d’aligner une litanie de folie. Le piano est beaucoup plus ramassé, le chant (en)trainant. C’est sympa, mais on se demande ce qui va se passer, on est méfiant, surtout que ça fait drôlement penser au Heroes de Bowie.
Et vlan, le refrain déboule, et il semble se poser parfaitement sur ce maelstrom cradingue tout saturé. On voulait une chanson d’amour, Murphy nous balance du noir “All i want is your pity / Or all i want is your bitter tears“. Il y a un synthé débile qui vient se greffer au tout et c’est encore plus le bordel, mais c’est vraiment beau, et quand le titre s’envol sur son dernier tiers, tu n’as plus de colonne vertébrale, tu veux courir sur les collines vertes pleines d’herbes and co. A la première ecoute, j’ai voulu fuir ce morceau, au final c’est mon morceau préféré avec You Wanted a Hit. Obligé de chanter ça sous sa douche, voir toute la journée, un vrai virus. Et pourtant ça grince à mort tout le long du morceau. Tout bizarre, un peu bruitiste, bien bordélique, donc super riche, bourré de détails, épatante litanie dépressivo-j’m’enfoutiste.
Beaucoup plus rentre dedans, Pow Wow se pose presque comme le cliché tubesque-je-te-fous-une-mandale, avec des paroles scandées, presque agressives. Le rythme est encore une fois imparable. Et si, au première refrain, on trouve le tout un peu exaspérant, on se retrouve à balancer le poing en hurlant des Powpowpowpow Powpowpowpow comme un débile à chaque attaque lors des chorus suivants. Un pur titre de branleur, jusque dans les lyrics, débités d’une façon indolente, parfois presque bafouillés. Sauf que pendant 8 minutes 30, le tout progresse sans discontinuer, jusqu’à devenir complètement dingue. Ensemble incessant et abstrait de punchlines, à base de “We have a black president and you do not, so shut up” ou de “Your time will come. But tonight is our night so you should give us all your drugs”. Bien.
L’album se termine sur un affolant Home, très Sound Of Silver, avec un métronome encore une fois infaillible. Lente progression du coeur jusqu’au hanches, avec nappes de synthés spaciales, handclaps communicatifs et basse au poil. Murphy se permet quelques petits soupirs avant de partir sur un morceau simple, dépouillé, linéaire, mais franchement terrible. Ca doit faire son petit effet passé en public. A dire vrai, à l’écoute de ce disque, je ne rêve que d’une chose, voir comment le groupe se débrouille en live. Parce que les morceaux sont franchement taillés pour.
En bonus, pour la première cover, c’est carrément du Joy Division, pour un morceau déjà sorti sur le split ep avec Arcade Fire. No Love Lost est franchement réussie, et respecte l’agencement de l’original, même si beaucoup crieront au scandale, J.Division faisant parti des intouchables. Mais Murphy prend le parti d’un truc encore plus crade, avec un beat nécrosé sur la première partie, avant de faire tonner guitares acérées, et un chant plus énergique. Noisy et bien foutu, et bien plus rageur que le pas-folichon-mais rigolo premier single du Lp.
L’autre reprise sera plus étonnante dans son choix, en reprennant Throw de Carl Craig, morceau de Techno sur plus de 10 minutes, en replaçant les synthés par une guitare lancinante. Pour le coup c’est un peu dommage, j’aurais (vraiment) apprécie que Lcd pousse un peu plus la chansonnette dessus et se l’approprie carrément, vu que à la base le tout aurait parfaitement pu se prêter à ce genre d’exercice (on se limitera à quelques phrases, qui dynamisent certes le tout). Cela reste quelque chose de plaisant, et plutôt bien placé en fin de disque, donc on ne va pas s’en plaindre.
Sincèrement, s’il est encore un peu trop tôt pour savoir comment ce disque se place par rapport à Sound Of Silver, qui reste une énorme baffe pour moi, This His Happening est clairement dément. Il reprend tout ce qui ce fait de mieux chez Lcd, et pousse le vice d’accoucher de morceaux de géants, à la durée conséquente presque à chaque fois, formant un tracklisting massif. Mais tout passe sans heurt, grâce, surtout, à ces rythmes de folie parourant tout le disque.
Car c’est clairement le métronome qui me fascine chez Lcd Soundsystem. Faire des rythmes tout simples, qui pourraient clairement sortir d’une 606 suffocante, mais qui sont, à chaque fois, absolument imparables. Rien de spécial pourtant. Je ne sais pas, Murphy doit avoir la science du beat, mais c’est impossible de ne pas se prendre une claque à chaque fois. D’autant plus que le disque comprend franchement de véritables tours de force, comme l’inépuisable One Touch, le crado-mélancolique All I Want ou le génial You Wanted A Hit.
Les lyrics, eux, sont ironiques tout le long du Lp. Chez James Murphy, on se prend au sérieux en donnant l’air de ne pas se prendre au sérieux, mais d’une façon sérieuse (Je me suis perdu là, désolé).
Lcd Sondsystem semble vouloir décrypter, à la déconnade, son monde, sa musique, ses nightclubs préférés, et son public. Il est Hype en essayant de ne pas être Hype, tout en parlant de ce qui est Hype mais qui ne veut pas être Hype, ou juste un peu (merde, je me suis repaumé). On passe donc en revu la création d’un morceau (Pow Wow, You Wanted a Hit) les habitudes des Clubbeurs et fêtards (Dance Yrself Clean, Drunk Girls, Somebody’s Calling Me…), ou de relations toujours foirées (One Touch, All I want, I Can Change… à cause des habitudes hédonistes du dessus ?), mais avec des phases bien mordantes, et souvent noyées sous les attaques de claviers.
Je n’arrive pas à voir en Murphy un génie, un représentant de toute un vague hype new yorkaise, un maitre du revival rock-electro-truc. D’une part, parce que toutes ses références, je ne les maitrise et connais pas (il paraît que chaque titre est à relier à un classique, aucune idée, sauf les deux évidents du dessus). Mais surtout parce que pour moi, ce mec est simplement un fou du rythme, du synthé, de la mélodie. J’ai dis à des potes que je trouvais certains titres de ce disque génial, on m’a répondu d’une moue dédaigneuse que c’était pour les hipster. Je n’ai toujours pas trop compris c’est quoi, mais ils ont l’air d’être cool. Parce que quand tu écoutes LCD Soundsystem, tout à l‘air cool. Tout brille, tout bouge en rythme. Les lampadaires, les rues, les gens, les immeubles.
De toute façon, que LCD affole les foules et révolutionne [insérer la mention voulue], au final, on s’en balance un peu. Car quand je prends cet album (Et Sound Of Silver) dans la gueule, je ne pense à qu’à bouger la nuque en rythme, à claquer des doigts dans la rue en tournant sur moi même et à taper des moonwalk dans une rame de métro. Ouai. This Is Happening est un putain d’album, un vrai disque, de folie, qui, sur ses meilleurs morceaux, grille les neurones, taille les hanches et fait briller les yeux. Grand.
11 Titres – DFA
Dat’
This entry was posted on Sunday, June 6th, 2010 at 3:40 pm and is filed under Chroniques. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, or trackback from your own site.
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